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vendredi 4 septembre 2015

Après la récupération des attentats terroristes de janvier, celle d'Aylan en septembre

Un grand rassemblement conçu comme "une communion laïque autour d'un sujet dramatique", annonce la ministre de... la Culture. 

Pellerin n'est pas qu'une 'fashion victim'
La photo du petit Aylan, 3 ans, d'abord confidentielle par pudeur et respect des petites âmes sensibles, connaît une diffusion sans précédent qui crée une vive émotion qu'entretiennent des récupérateurs sans scrupules


La ministre de la Culture, Fleur Pellerin, a pris le vent et annoncé l'organisation d'un grand rassemblement autour de la question de l'immigration du 11 au 12 septembre prochains. A cette date, "24 heures durant, le Musée de l'Histoire de l'immigration sera un lieu d'échange, d'écoute, de découverte, en compagnie d'artistes et d'intellectuels", a fait savoir la ministre, lors de sa visite au festival de photojournalisme 'Visa pour l'image', qui se tient à Perpignan (Pyrénées-Orientales). "Des personnalités et des citoyens pourront rendre hommage, écouter des témoignages, participer à des débats", a-t-elle précisé, sans pouvoir encore fournir de noms.
Sont cités Charles Aznavour, pour des raisons d'origines, Emma Thompson ou encore Catherine Deneuve, en Yves Saint-Laurent. Emmanuelle Béart, soutien de DAL et qui scolarise sa fille dans le 6e arrondissement, rue Madame... Dans ce rôle, on verrait bien aussi Jamel Debouzze ou Charles Berling.


"Pas d'organisation millimétrée", précise Fleur Pellerin qui veut accréditer l'idée d'une  "spontanéité de gens qui veulent dire leur fraternité"

Fleur n'a pas que des tiges:
elle a aussi un petit coeur !
6 millions de "sans dents" ne mobilisent pas le gouvernement, comme le montre la nomination d'une ministre que rien ne prédispose à la lutte pour le redressement de la courbe de l'emploi, dans laquelle deux ministres se sont pourtant déjà cassés les dents.   

"La situation aujourd'hui est assez inédite, raconte la rock star (pour la presse coréenne). Cela nécessite une réaction symbolique, mais aussi politique très forte," avoue-t-elle encore. 

Très émue par une image, plus que par la réalité de la mort d'une petite victime du "printemps arabe." La gauche en pleine démonstration médiatique aura eu besoin de voir  une petit corps échoué sur une côte de Turquie (plaque tournante du terrorisme, mais candidate à l'entrée dans l'UE) pour prendre la mesure du drame déclenché par la chute du dictateur syrien, sous l'effet de la pression islamiste soutenue par l'Occident vertueux et aveuglé d'idéologie.

La gauche exorcise sa culpabilité en grande pompe
Elle soulage sa conscience dans un grand tapage. L'enfant retrouvé abandonné face contre terre sur une plage à la fin des vacances d'été, est "comme un miroir tendu de nos égarements, de nos peurs, de nos égoïsmes", brode la ministre de la Culture au pouvoir depuis plus de trois ans. "Il est temps de changer notre regard sur ceux qui viennent d'ailleurs," lance celle qui, abandonnée à la naissance à Séoul, a pourtant personnellement bénéficié d'une adoption à l'âge de six mois par une famille française

Cette ministre de la Culture qui n'a jamais lu un seul ouvrage du Nobel, Patrick Modiano, fait de la littérature. 
Petite robe du BHV ?
La démagogue disserte sur le temps de comprendre qu' "il y a des choses plus fondamentales que peurs, nos inquiétudes", de "sortir des polémiques politiques sur les réfugiés, sur les migrants, qui occultent trop souvent la substance des choses". D'où l'idée de ce rassemblement. "Donnons-nous 24 heures pour changer de regard sur l'immigration", pas moins mais pas plus, résume-t-elle, avec légèreté. 

Tous coupables, hormis les organisateurs de marches et de rassemblements rétrospectifs.

En matière de culture, son domaine supposé de compétence, et au lendemain de l'appel lancé aux parlementaires et 
au gouvernement par plusieurs dizaines d'artistes pour le maintien du tissu culturel en France, la ministre Fleur Pellerin a souhaité "que l'ensemble des collectivités fassent le choix de la culture" plaçant ainsi les collectivités face à leurs responsabilités. Ce ne sont pas les siennes: elle donne dans l'humanitaire !

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