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jeudi 29 octobre 2015

Sivens: qui a fait disparaître la sculpture dédiée à Fraisse ?

Qu'est devenu la sculpture-hommage à Rémi Fraisse, 

La stèle en mémoire de Rémi Fraisse a été retirée dans la nuit de mardi à mercredi
 
La sculpture de 1,8 t et de plus de 2 m de haut s'est volatilisée. 
Erigée par des inconnus dans la nuit du 19 au 20 octobre à Sivens (Tarn) en hommage à Rémi Fraisse, tué il y a un an par une grenade offensive lancée par un gendarme et qui a enflammé un combustible dissimulé dans le sac à dos du "jeune  botaniste" qui n'était visiblement pas venu herboriser... Elle représentait une main en pierre de Castries sur laquelle est posée la planète Terre en roues de charrette de bois cerclées d'acier. Sous la stèle disparue, on pouvait lire: " Nous, humains, enfants de la terre, continuons le combat pour la vie."

"Elle a été enlevée cette nuit", a indiqué mercredi matin le lieutenant-colonel Sylvain Rénier, commandant du groupement de gendarmerie du Tarn. Des ayatollahs verts instrumentalisent l'écologie que leurs activistes radicalisent pour déstabiliser l’Etat et son prétendu "fascisme". Cette accusation de l'extrême gauche internationaliste est reproduite ici et là où il y a de la violence depuis Malik Oussekine (tué en 1986, lors de violentes manifestations contre la loi Devaquet et à qui la ville de Carhaix à érigé une stèle) et trouve ses stratèges chez les gauchistes qui ont aussi falsifié l’affaire Méric, autre militant d’extrême gauche, membre de l’Action antifasciste Paris-Banlieue (des antifa) et de Solidaires Étudiant-e-s (dont le noyau est la Fédération SUD Étudiant, des révolutionnaires trotskistes), à la suite de leurs rixes habituelles avec des Jeunesses nationalistes révolutionnaires d'extrême droite.

Dimanche dernier, des dizaines de militants étaient venues rendre hommage à Rémi Fraisse devant cette sculpture,
pour le premier anniversaire de sa mort.
Installée sur une propriété privée par un groupe d'activistes proches du militant qui s'était présenté comme "La Pelle Masquée", un réseau qui se consacre à la lutte contre la prospection par téléphone, portant atteinte à notre vie privée.
"Ce monument, avait-il déclaré, rend hommage à la mémoire de Rémi Fraisse tombé sous les tirs des gendarmes il y a un an et à toutes celles et ceux qui continuent à lutter pour l'environnement et l'humanité." 

L'oeuvre déparait-elle l'environnement naturel ?

Si la vue de la stèle peut paraître déplacée dans cet environnement, le fait que le monument ait été retiré "n'est pas une infraction", a précisé le lieutenant-colonel Rénier, et "il n'y a pas eu de plainte déposée". 

"La seule infraction est le fait que la stèle ait été
installée sur une propriété privée," propriété de la CACG (Compagnie d'aménagement des coteaux de Gascogne). 
Cette société est maître d'ouvrage délégué du projet de barrage contesté dans la zone humide du Testet riche en biodiversité, situé dans la forêt de Sivens, mais barrage utile aux agriculteurs de la zone. 
La CACG "avait envisagé un temps de déposer une plainte"indique le haut responsable de la gendarmerie, après la découverte de la sculpture. A la CACG, la responsable de la communication n'a pas souhaité polémiquer.

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