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jeudi 10 décembre 2015

Régionales : Bartolone accusé d'être un "mafieux" par un maire de son département

Le maire de Juvisy a lancé cette accusation dans une lettre à ses électeurs.

La tête de liste de la gauche désunie devient fébrile en voyant s'évanouir ses chances de victoire
Le baiser du parrain Bartolone (PS)
à sa rivale, Valérie Pécresse (LR)
En Ile-de-France, le second tour des élections régionales vire à la catastrophe pour le président de l'Assemblée nationale. 
D'un côté, le socialiste Claude Bartolone accuse sa concurrente de droite, Valérie Pécresse, de faire la "danse du ventre aux électeurs du FN à grand coup de race blanche" ce qui pourrait lui valoir un dépôt de plainte de la candidate Les républicains pour "injure aggravée" et aussi pour discrimination sexiste. 
De l'autre, le maire Les Républicains de Juvisy-sur-Orge, dans l'Essonne, Robin Reda, dénonce chez le socialiste une "parfaite incarnation des élus mafieux dont nous ne voulons plus".

La tête de liste socialiste en Essonne promet de porter plainte

Plus jeune maire de France élu en mars 2014
, à 22 ans, Robin Reda a confirmé avoir adressé ce courrier à 6.000 foyers de sa commune.
En effet, Claude
Bartolone est souvent surnommé le parrain par la presse. Ceci agace profondément son entourage qui estime que si ses origines n'étaient pas siciliennes, on le surnommerait "le baron", comme de nombreux ténors socialistes. Mais, dans un article du 19 janvier 2014, intitulé "Bartolone, le réseau du plus fort"Libération décrivait ainsi son comportement :
«Parrain ? Mais ce n’est pas un gros mot. Chez les chrétiens, c’est celui qui aide l’autre à grandir. […] C’est un compliment», se défend Claude Bartolone. Le président de l’Assemblée nationale n’a en réalité guère apprécié la sortie de Dominique Voynet en décembre expliquant qu’il existait en Seine-Saint-Denis un «parrain» dont elle avait refusé de«baiser la bague» pour assurer sa réélection à la mairie de Montreuil. L’ex-candidate verte à la présidentielle ne l’a pas cité nommément. «C’est marrant, ce sont les journalistes qui, à "parrain", ont immédiatement identifié Bartolone», ironise-t-elle, feignant de découvrir le surnom de Bartolone dans son département de Seine-Saint-Denis. L’intéressé n’apprécie guère, mais il fait avec, tentant de tourner le sobriquet à son avantage en faisant oublier que dans le sens commun, parrain rime avec mafia. «S’il n’était pas d’origine sicilienne, on dirait "baron" pas "parrain", s’agace un de ses proches.
Baron, Bartolone, ex-président du département, de 2008 à 2012, et député depuis 1981 sur ces mêmes terres, l’est assurément. Depuis trente ans, l’ancien ministre de la Ville sous Jospin tisse méthodiquement sa toile en Seine-Saint-Denis, plaçant ses pions - élus et collaborateurs - aux postes stratégiques pour grignoter, année après année, le pouvoir aux communistes, depuis toujours aux manettes de cet ancien pôle industriel au nord-est de Paris, qui tente aujourd’hui de sortir de son statut de département «le plus pauvre de France».

Quant à Carlos Da Silva, il a annoncé qu'il porterait plainte, dès vendredi, au nom de Claude Bartolone. 

Ces révélations du maire parues dans un lettre aux habitants de sa commune de 15.000 habitants sont relayés, jeudi 10 décembre, par le député PS de l'Essonne, Carlos Da Silva, tête de liste d'origine portugaise dans le département et proche du député Manuel Valls (PS) dont il était le suppléant aux élections législatives de 2002.

Valls s'est cru obligé de monter au créneau
Sur i-télé, toutes affaires cessantes (chômage, croissance ou dette publique), le Premier ministre, Manuel Valls, a apporté son soutien à Claude Bartolone, lui décernant le titre de " grand républicain". 
Le chef du gouvernement, ancien maire d'Evry dans l'Essonne, s'est mêlé de cette nouvelle polémique : "Claude Bartolone a été attaqué en permanence depuis le début de cette campagne. Encore ce matin - j'en parle parce que c'est dans mon département - le maire de Juvisy a adressé une lettre à ses électeurs, qui est insupportable."
Les sbires de Valls et Bartolone vont-ils aussi poursuivre le journal Libération ?

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