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jeudi 14 janvier 2016

Michèle Sabban , groupie de DSK, vit toujours dans son logement social

L'ex-vice présidente PS de l'Ile-de-France prend la place d'une famille défavorisée

La vertueuse socialiste avait démissionné de la Région, mais en gardant son logement offert par la ville PS
Sabban, DSK, Cambadélis et Huchon, à Alfforville, octobre 2006
A la suite des révélations sur le logement social qu'elle occupe à Paris,  Michèle Sabban a choisi d'abandonner le service des Franciliens tout en continuant à squatter le fameux duplex usurpé, révèle l'hebdomadaire Marianne, contrairement à sa promisse de socialiste en juin 2014 de le libérer

Elle avait promis, juré, craché. Le 26 juin 2014, dans les colonnes du Parisien, Michèle Sabban, vice-présidente à l’époque de la région Ile-de-France, se disait prête à quitter le logement social qu’elle occupait depuis 2005, soit pendant dix années, indûment. Un sympathique duplex de 70m2, situé dans un coin agréable du 13e arrondissement de Paris, avec vue du 6e étage avec ascenseur sur la Seine et Bercy, qu’elle louait pour la somme modique de 1.218 euros par mois. Elle a de quoi loger ses petites-filles qui grandissent en Bretagne. 
Cela tient de l’atelier d’artiste cosy et de la bonbonnière moderne, le tout perché dans le ciel de Paris, face au ministère des Finances. C’est là, en 1997, qu’elle fit partie de la garde avancée qui vint réquisitionner Bercy pour le compte de Dominique Strauss-Kahn. Avant qu’elle n’intègre son cabinet comme attachée parlementaire puis comme conseillère technique pour la promotion des femmes.
Premier souci : Michèle Sabban était déjà conseillère régionale PS lorsqu’elle avait obtenu de Jean-Paul Huchon, ce petit nid douillet. Deuxième souci : c’est elle qui présidait, au sein du Conseil régional, la commission chargée d’attribuer les logements sociaux… On n'est jamais mieux servi que par soi-même !

L’affaire avait plongé l’exécutif socialiste dans une profonde panade. 
Pour se défendre, et balayer les soupçons de passe-droit, Michèle Sabban avait commencé par tromper ses pairs en jurant que cet appartement, financé par un prêt locatif intermédiaire (PLI), lui avait été attribué sur le quota des logements de la préfecture de Paris, et non sur celui de la Région. Un gros mensonge que son ami Jean-Paul Huchon, le président de la région d’alors, avait été contraint de révéler dans un communiqué officiel daté du 1er juillet 2014 : "Mme Sabban a reconnu avoir donné des informations inexactes à l’ensemble des élus régionaux (…). Elle a présenté ses excuses à l'ensemble de l’exécutif régional et confirmé qu’elle quitte son logement." Depuis, le patron socialiste de la région ferma les yeux jusqu'à la fin de son second mandat, misant sur l'élection de son copain, Claude Bartolone.

Féministe paritaire, cette élue PS croit mordicus au complot contre DSK
Michèle Sabban est l'hystérique qui hurle à l’innocence de son protecteur, présidentiable par contumace, l’Antigone acharnée à restaurer l’honneur perdu au Sofitel de New York de son héros au sourire si doux, la vengeresse prête à découper en rondelles ceux qui ont fait défaut à l’éjecté du FMI pour une affaire bâclée de sexe avec Nafissatou Diallo, une pauvre femme de ménage noire immigrée sans défense. C’est aussi l’une des seules féministes à prendre fait et cause pour celui dont le procureur américain et les suiveurs hexagonaux ont révélé la perversité d'odieux queutard dressé au pinacle du sublime et sémillant spermulator doré sur tranche. Si Martine Aubry, amie éreintée et candidate déclarée, a lâché le camarade, il n'est  jamais venu à l'esprit (?) de Michèle Sabban de suspecter la pureté des intentions de son bienfaiteur à la rose.
Michèle peut bien être depuis un moment séparée du père de ses trois filles, au téléphone, c’est toujours 'Sabban'. Elle a fait sien le patronyme du dessinateur industriel, récemment décédé, avec lequel elle s’est mariée à 18 ans. Et pour elle, "Dominique" ne peut avoir "agressé, séquestré, violé".
Ajouté à cela, rappelons l'affaire qui opposa l'écrivaine Tristane Banon à DSK : "Affaire DSK: Michèle Sabban (PS) pratique la double peine contre les victimes d'agression sexuelle"


La démission de Michèle Sabban de ses fonctions de vice-présidente n'avait pas soldé la polémique du logement social

Un an et demi après sa promesse de faire ses cartons, la sexagénaire venue de Tunisie apparaît toujours à l’adresse incriminée dans les pages blanches. Le 12 novembre 2015, elle avait sottement posté sur son compte Facebook personnel un commentaire politico-météo : "Eh oui… Bercy est 'rose' quand il s’éveille !!!" - accompagné de deux photos d’un magnifique lever de soleil sur le pont de Bercy et le Ministère des Finances. Pile dans l’axe de son appartement… Et la veuve affiche bien toujours le nom de son ex-mari sur le tableau des locataires de l’immeuble et sur sa boite aux lettres.

Marianne rapporte que Michèle Sabban a raccroché au nez de l'hebdomadaire.
Sabban et Schwarzenegger à Paris
"Je n’ai pas à vous répondre". Mais, gestionnaire de l’immeuble en question,  la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP) a confirmé que Michèle Sabban occupait toujours son duplex à prix tout doux. "A ce jour, nous n’avons reçu de sa part aucune résiliation de bail", précise benoîtement la RIVP. En dix-huit mois, l’ex-conseillère régionale PS, qui préside par ailleurs le R20, une ONG écolo soutenue par les Nations Unies, n’a donc pas réussi à trouver un déménageur. C’est ballot : Arnold Schwarzenegger, qui a fondé le R20, était à Paris récemment pour la COP21. Il aurait pu lui donner un coup de main pour descendre le frigo…

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