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mercredi 17 février 2016

"Rester, j'en aurais crevé", lâche Taubira sur le gouvernement Valls

Est-ce une mise en garde ou un souhait pour les accrocs, les retours  et nouveaux arrivants ?

Travailler avec Valls et Hollande, c'est le retour à la peine de mort
 
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L'ancienne garde des Sceaux est sortie du couloir de la mort. 
Mais elle revient... sur son départ du gouvernement (ouf!) 
"Certains m'ont dit qu'on ne crève pas de ne pas être tout à fait d'accord. Rester [au gouvernement] en négligeant un désaccord majeur, je sais, moi, que j'en aurais crevé", confie, dans un entretien paru ce mercredi dans Les InRockuptibles, ce magazine culturel pour les nantisqu'abien dû lire Fleur Pellerin pour être aussi inculte et qui est la propriété du banquier Matthieu Pigasse, également actionnaire du journal Le Monde.

"Cela fait plus de 20 ans que j'entends dire que le pays se droitise. Mais la gauche est-elle obligée d'accompagner cette droitisation? Non. Sinon, on ne fait pas de politique", observe l'ancienne garde des Sceaux, Christiane Taubira, indépendantiste guyanaise

Démissionnaire du gouvernement, mais déterminée à se battre

L'exécutif n'est-il donc pas combatif ? Après quatre années au pouvoir, la ministre de la Justice dresse un bilan pitoyable de son passage aux affaires en déclarant qu'on est plus efficace en dehors du gouvernement.  
Elle a échoué au service des Français et réduit le spectre de ses activités à la gauche, pour laquelle elle se dit "prête" à se "battre" pour l'avenir. Son sectarisme idéologique est pourtant tout ce qui restera de son passage Place Vendôme. 
  
Taubira désespère de la gauche

"Personnellement, j'ai plutôt envie de batailler et d'expliquer pourquoi la gauche porte le projet possible pour l'avenir." 
"Qui vous a dit que j'allais me reposer?, poursuit-elle. D'accord, j'ai beaucoup travaillé dans ma vie, j'aurais le droit de me reposer. Mais je suis tourmentée. (...) Je ne pensais pas qu'on se retrouverait aujourd'hui devant une telle urgence de combat. On ne peut laisser le champ libre. Donc, oui, je suis prête à me battre", assure, à 64 ans, l'ancienne candidate (PRG) à l'élection présidentielle de 2002. Elle était arrivée en 13e position du premier tour de scrutin, avec 2,32 % des voix.
"Je n'ai pas une conception messianique de la politique [juste christique...]. Nous avons chacun nos responsabilités et nos obligations, mais je refuse de considérer que tout doit se cristalliser autour de moi" [quelle idée!], lance-t-elle cependant. L'humilité la caractérise... 

"Risques de repli, d'affolement, d'aveuglement" Christiane Taubira répond également indirectement à Manuel Valls qui a critiqué le week-end dernier depuis l'Allemagne la politique d'accueil des réfugiés conduite par Angela Merkel. "Aucun de nous ne peut être indifférent aux exodes. C'est une question existentielle. Mais la solution n'est pas à la seule portée de la chancelière allemande. Or, par
la désertion des autres, Angela Merkel s'est retrouvée dans l'impasse. Elle a, d'une certaine façon, buté sur l'inexistence de l'idée européenne." 
"Aujourd'hui, nous sommes confrontés à des difficultés telles que les risques de fragmentation, de repli, d'affolement, d'aveuglement sont considérables", met-elle en garde.

On est prêt à une concession: ils sont légions ceux et celles qui regrettent son départ...

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