POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

jeudi 19 mai 2016

Agression de policiers en voiture incendiée à Paris: 5 antifascistes récidivistes interpellés

L'un des  "antifa" contre la police, relâché par la juge administrative...
Ils seraient tous majeurs, appartenant au groupe d'âge 19 et 21 ans. Une cinquième personne a été interpellée après l'attaque de policiers dans l'exercice de leurs fonctions et l'incendie d'une voiture de police, dans laquelle circulaient deux fonctionnaires, mercredi à Paris par des manifestants "anti-police", quand on ne veut pas dire "anti-fascistes". Ces révolutionnaires du genre primaire et frustre assimilent grossièrement police, loi Travail, article 49.3 et fascisme !

Des sources policière et judiciaire avaient d'abord annoncé le placement en garde à vue de trois hommes. Bernard Cazeneuve s'exprimait devant la presse dans la soirée, après avoir rendu visite à l'hôpital à l'un des deux policiers agressés, frappé et "contusionné."
D'autres interpellations "interviendront", avait précisé le ministre de l'Intérieur.

Trois des agresseurs étaient interdits de manifestation...

Trois des hommes concernés avaient "fait l'objet de la part de la préfecture de police de Paris d'une interdiction de paraître dans les manifestations," a précisé Cazeneuve. L'un de ces trois arrêtés avait été "cassé par le tribunal administratif", a ajouté une source policière. 

"Grand soleil du XXIe siècle” place Beauvau, Bernard Cazeneuve avait comptabilisé mardi 53 arrêtés préfectoraux  signés, dont 41 à Paris, pour interdire de manifestation contre la loi travail des personnes soupçonnées d'être des fauteurs de troubles. 
Certains de ces arrêtés avaient été suspendus par la justice administrative. "J'ai demandé au préfet de reprendre les interdictions de paraître pour une liste d'individus" dont les actions relèvent "de la barbarie", a ajouté le ministre de l'Intérieur.
Les deux policiers reviennent de loin
Jeudi sur RTL, Manuel Valls a pronocé les phrases attendues, saluant "le courage" et "le sang-froid" des deux policiers, qui sont "en bonne santé" mais "choqués". Il a ajouté vouloir des "sanctions implacables" contre ceux "qui veulent se payer un flic". En revanche, et selon lui, les syndicats "doivent s'interroger sur la pertinence" de certaines manifestations, attribuant implicitement aux responsables syndicaux la responsabilité des violences meurtrières des 'antifa'.

Mercredi, à la mi-journée place de la République, des policiers manifestaient leur ras-le-bol de la "haine anti-flics" des "antifa" présentés par la presse comme des "casseurs" ordinaires, une contre-manifestation interdite s'est tenue au même endroit contre les "violences policières". Aux cris de "Flics, porcs, assassins" ou "Tout le monde déteste la police", les contre-manifestants ont été repoussés par un imposant dispositif de sécurité.

Gérard Larcher, Bruno  Le Maire et Marine Le Pen apportent leur soutien aux policiers

Marine Le Pen, présidente du FN, a assuré les forces de police de son soutien dans un communiqué: "Nos forces de l'ordre exercent avec courage des missions de plus en plus difficiles dans des conditions matérielles déplorables. Elles doivent faire face en première ligne au terrorisme et à l'explosion de la criminalité qui frappent notre pays. Récemment prise pour cible par une campagne de dénigrement absolument honteuse et irresponsable orchestrée par le syndicat Info'com de la CGT, notre police a tout au contraire besoin de se sentir portée par le soutien de la population et de l'ensemble des acteurs publics dans cette période de désordre généralisé (...)".

Gérard Larcher, LR, président du Sénat a également déclaré son soutien via Twitter.

Bruno Le Maire, député LR et candidat à la primaire s'est aussi exprimé,
sur Facebook: "La violence et le harcèlement verbal sont devenus le quotidien de nos forces de l'ordre depuis plusieurs semaines. Dans un contexte particulièrement tendu, elles réagissent avec un professionnalisme et un sang-froid qui forcent notre admiration à tous. Je veux leur dire mon respect. Je veux leur dire mon soutien."

Valls réclame des "sanctions implacables"

Vaine pression sur la justice: des mots, encore des mots !
Le Premier ministre, Manuel Valls, s'est adressé à la galerie en souhaitant, pour la forme, des sanctions "implacables" contre ceux qui "veulent se payer un flic", comme il l'a dit jeudi, au lendemain de l'attaque -en plein Paris- de policiers gazés avec des fumigènes, avant l'incendie de leur véhicule de police, par des "casseurs", comme continue de dire la presse, pour désigner des révolutionnaires d'extrême gauche hyper-violents.

Le groupe Action antifasciste Paris-Banlieue, créée en 2012 et constitué d'"antifa radicaux", autonomes et sectaires, organisés en structure horizontale et par un système de parrainage, compterait le plus de militants 'antifa' à Paris, avec beaucoup d’anciens de la tribune Auteuil du Parc des Princes.
Ciblant la lutte anticapitaliste contre l'État libéral et l'extrême droite, ce groupe a été révélé au grand public par l'affaire Clément Méric et le réservoir de Sivens, en juin 2013, et agit en coordination étroite avec le Collectif antifasciste Paris Banlieue.
Le chef du gouvernement a par ailleurs confirmé sur RTL que de nouvelles listes de personnes interdites de se rendre à des manifestations contre le projet de loi travail seraient déposées par les autorités, bien que la justice administrative ait cassé une décision similaire.
Or, ce nouvel épisode dans les violences des 'skins' et 'antifa' dépasse de loin le phénomène "casseurs" de droit commun auquel la presse a la consigne de s'attacher: 
"Pendant toutes les années du mitterrandisme nous n'avons jamais été face à une menace fasciste donc tout antifascisme n'était que du théâtre," (Lionel Jospin, 29 octobre 2007)
Manuel Valls participe à cette comédie communiste de l'antifascisme.
François Furet, ancien militant du PCF stalinien, écrit que les mouvements communistes ont nourri une assimilation volontaire et erronée entre fascisme et anticommunisme.  
Ce "terrorisme intellectuel" a bloqué toute analyse critique du communisme, car elle reviendrait à défendre le fascisme. François Furet applique  au stalinisme l'instrumentalisation manichéenne de l'antifascisme. 
Dans Le Livre noir du communisme, l'historien Stéphane Courtois écrit: " L'antifascisme est devenu, pour le communisme, un label définitif et il lui a été facile, au nom de l'antifascisme, de faire taire les récalcitrants. […] Furent ainsi prestement escamotés les épisodes gênants au regard des valeurs démocratiques, comme les pactes germano-soviétiques de 1939 ou le massacre de Katyn."

"
La ligne politique "antifasciste" comme programme politique [...] remonte [...] à mai 1934", à la suite du XXXIe congrès de la SFIO quand Léon Blum privilégie  "la lutte contre le fascisme" avec  l'arrière-pensée d'un "plan" pour rallier les masses en vue des campagnes électorales à venir.

Hollande et Valls trouvent-ils donc toujours un intérêt politique à laisser les "anfifa" prospérer
dans la perspective des élections de 2017 ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):