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lundi 9 janvier 2017

Ségolène Royal condamne Manuel Valls pour son revirement sur le 49-3

Royal a en revanche salué la démarche d’E. Macron, qui est "en dehors des systèmes"

Alors que Cazeneuve lance une bouée à l'ancien premier ministre, en retrait derrière Montebourg, Royal lui appuie sur la tête

La ministre de l’Ecologie a salué la démarche personnelle d’Emmanuel Macron, qu'elle continue d’observer avec bienveillance. C’est quelqu’un "qui s’engage, qui déploie un programme, un projet, se donne du mal, croit en ce qu’il fait," a estimé la cougar au "Grand Rendez-Vous" Europe 1-Les Echos-iTélé.

Le mérite de l’ancien ministre de l’Economie de Hollande, selon la battue de la présidentielle de 2007, serait qu'il s’inspire de ses méthodes de démocratie participative... "C’est bien !", juge Ségolène Royal.

Emmanuel Macron " n’est pas le seul", pondère-t-elle. "Peut-être y a-t-il une attente de l’opinion à être en dehors des systèmes [et de] casser les codes", avance-t-elle. Quoi qu’il en soit, "en aucun cas, ces itinéraires ne peuvent être des itinéraires solitaires", prévient la ministre qui avait cru pouvoir se passer du Parti socialiste quand elle se fit battre à plate couture (de six points) par Sarkozy. 
Elle "pense" donc accomplir son devoir de militante en allant voter à la primaire socialiste, abusivement présentée comme la "primaire de la gauche" à laquelle ne participe pourtant ni les candidats trotskistes, ni  celui du Front de gauche, Mélenchon. 

Voici la liste des candidats !
Dans le respect d'une parfaite équité, les candidats, déclarés ou plébiscités, sont mélangés de façon aléatoire.


Candidats éliminés ou ayant abandonné :


Après et "au moment du combat présidentiel majeur, il faudra le rassemblement des forces de gauche et des forces progressistes", ajoute-t-elle finement. 
"Il faudra voir quel est le critère de ce rassemblement et l’inventer car nous sommes dans une configuration nouvelle."

La ministre de l’Environnement a taclé son ancien premier ministre sur sa récente volte-face à propos de l’article 49-3

Le recours à cette arme constitutionnelle n’a "pas été compris de l’opinion", assure, méprisante du peuple, l'incompétente qui a eu une gestion "désastreuse" de la Région Poitou-Charentes qu'elle a présidée en se donnant des airs d'innovatrice éclairée, mais qui, au final, est tellement endettée que le président de la Nouvelle Aquitaine avait d'abord refusé de faire éponger la facture par la nouvelle grande région, qui a dû faire volte-face, lui aussi, sur les pressions du président de la Cour Régionale des Comptes et de Paris, en la personne de l'ami Michel Sapin, depuis Bercy.

Le gouvernement en "a beaucoup souffert", assure la coquecigrüe du marais poitevin. "Tout le travail positif qu’on a fait à côté a été totalement étouffé par les manifestations", raconte encore Ségolène Royal qui rapporte tout à elle, déclarant avoir personnellement "très mal vécu" cette période. "Les stratégies qui consistent à mettre des tensions dans la société sont de mauvaises stratégies," souligne-t-elle.

Elle s'interroge sur l'insincérité du candidat versatile
Est-ce une position sincère ? "J’espère que c’est sincère s’il le dit, mais ce n’est pas compréhensible", a-t-elle insisté. S’il plaide désormais pour cantonner le 49.3 aux textes budgétaires, Valls y a en effet eu recours six fois (rappelons-le), lorsqu’il était à Matignon, pour la loi Macron et la loi travail. Mais il en a rejeté jeudi soir la responsabilité sur les frondeurs socialistes : "On m’a imposé le 49.3", suscitant critiques et railleries jusque dans son propre camp. 
Et la ministre de son gouvernement d'enfoncer le clou, dans un réflexe naturel de populisme : "Les Français avaient déjà subi les épreuves du terrorisme, les forces de l’ordre étaient déjà fatiguées, épuisées. Même en tant que membres du gouvernement, on a beaucoup souffert." 

"Les Français ont le droit à un peu d'apaisement" 

Royal met en exergue la brutalité du premier ministre aujourd'hui candidat, martelant qu’ "en plus il y a eu des policiers blessés, cette image de voiture de police incendiée, des policiers qui ont failli brûler à l’intérieur, qui a fait le tour du monde et donné une image de la France terrible, des gens qui ont perdu les yeux dans les manifestations. (...) C’était trop. Les Français ont quand même le droit à un peu de bonheur, d’apaisement"

"Je crois que les stratégies qui consistent à mettre des tensions dans la société sont des mauvaises stratégies. Le 49.3, il ne peut pas être utilisé contre notre propre majorité parlementaire [c'est pourtant son objet !] sur des textes qui ne méritent pas de mettre comme ça le pays en très grande difficulté [la loi travail et la Loi Macron, du nom du candidat qui a ses faveurs...] en très grande tension."

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