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vendredi 10 mars 2017

Corbeil-Essonnes - une voiture fonce sur deux policiers : un fait divers

Deux interpellations, et après ? Deux libérés ?

Les deux "suspects" d'assassinat  ont été interpellés et placés en garde à vue
  
Jeudi soir, deux hommes de 18 et 27 ans ont été interpellés pour avoir foncé en voiture sur des policiers à Corbeil-Essonnes (Essonne). Dans l'après-midi, quatre policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) ont tout d'abord osé contrôler deux "hommes" installés à bord d'une voiture, dans une rue située derrière l'hôpital de Corbeil-Essonnes. Le conducteur a alors accéléré et leur a foncé dessus. "Deux agents ont fait usage de leur arme à trois ou quatre reprises. Ils ont blessé le conducteur et son passager", indique une source policière. 
Le véhicule a ensuite pris la fuite et les forces de l'ordre l'ont pris en chasse jusque dans le quartier dit "sensible" de Montconseil, pour désigner l'une des trois ZUS [zone urbaine sensible] de la commune, ou "zone de non-droit", au sud de la ville. Les deux occupants du véhicule ont alors abandonné leur voiture et tenté de fuir à pied. 

Les deux "victimes" des cowboys de Bruno Le Roux auraient réussi à prendre la fuite, si les agents de la BAC n'avaient pas fait usage de leur arme, blessant le conducteur et le passager du véhicule. Des "violences policières", puisque la réaction des forces de l'ordre sera jugée ...disproportionnée !

Pas de permis de conduire: trop cher, à la différence du forfait de portable 

Blessé au bras, le conducteur de 18 ans a été rapidement interpellé. Il n'avait pas le permis de conduire. Le passager, un homme de 27 ans, a lui réussi à prendre la fuite pendant plusieurs heures, bien que touché à la jambe. Il a finalement été arrêté à Saran (PCF) à 5 km d'Orléans (Loiret), après avoir été amené par des amis dans une clinique pour soigner sa blessure. 

Il a été transporté sous escorte policière à l'hôpital d'Orléans. Deux enquêtes ont été ouvertes. L'une confiée à la Sûreté départementale de l'Essonne pour tentative d'homicide, et l'autre attribuée à la police des polices, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), pour examiner les circonstances dans lesquelles les agents de la BAC ont ouvert le feu.  
"La rue était étroite", selon la source policière qui estime que les deux agents de la BAC n'avaient "pas d'autre choix pour se dégager" que de tirer. 

La ville de Corbeil-Essonnes connaît une "résurgence" des violences ces derniers mois [bac +5 et bénéficiaire d'un abattement fiscal de 8.765 euros pour sa compétence, le journaliste voulait probablement dire "recrudescence": à mettre au compte des bourdes du bac...]
En janvier, les policiers avaient été pris plusieurs fois pour cibles lors d'interventions dans le quartier difficile des Tarterêts (classé zone franche urbaine avec le quartier voisin Les Pyramides sur la commune d’Évry) et deux agents avaient été blessés. 
"Quatre policiers ont été pris pour cible mercredi 25 janvier au soir alors qu’ils effectuaient une intervention pour trafic de drogues dans la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonnes (Essonne). Pendant qu’ils procédaient à une interpellation vers 18h30, les fonctionnaires ont été caillassés par plusieurs personnes.
Un policier appelé en renfort, a été blessé au visage par un jet de parpaing sur son véhicule. Le parpaing a "traversé la vitre" de la voiture, touchant l’homme de 39 ans à l’arcade et à la pommette. Selon les informations de BFMTV, deux autres membres des forces de l’ordre ont été blessés par des bris de verre. Tous ont été hospitalisés mais leurs jours ne sont pas en danger."
En janvier dernier, dans un autre registre, quatre rappeurs, dont trois mineurs âgés de 15 à 17 ans, originaires de la cité des Tarterêts et membres du groupe de rap GDZ, "Gangsta de Zoo", ou du collectif MMZ, "Mini Mafia Zoo" ont été jugés pour des viols en réunion  à sept, commis en 2014 sur quatre jeunes filles âgées de 15 ans à 17 ans.

Il tirent au sort à pierre-feuille-ciseau, raconte Le Parisien
Pendant la Foire de Corbeil, en septembre 2014, deux jeunes filles sont encerclées par une dizaine de jeunes des Tarterêts. Ils les poussent dans le dos et les tirent jusqu’au 14, avenue Pablo-Picasso. Là, elles sont séparées et conduites dans les étages. L’une d’elle est enfermée dans une pièce vide. Ses bourreaux jouent à pierre-feuille-ciseau pour savoir qui la violera le premier. Trois montent la garde. Le quatrième lui impose une fellation. Quand il sort pour laisser la place à ses amis, la victime hurle, ce qui alerte une habitante et met le groupe en fuite.
Mais un palier est encore franchi dans l’horreur le 20 octobre. Des jeunes profitent qu’une fille de 17 ans rejoint une amie à la gare de Corbeil pour l’attraper par sa capuche et la forcer à les suivre. Ils la font entrer dans le local technique d’un immeuble. L’un des quatre ferme la porte. Les trois autres commencent à filmer et à se relayer sur elle et derrière elle pour la pénétrer tout en lui tenant la tête pour l’obliger à pratiquer des fellations.
"Qu’est ce que tu diras à ton mari quand tu seras grande", lance l’un des bourreaux. Sur les vidéos, les quatre garçons rient. Peu après, les agresseurs envoient des photos et une vidéo du viol à l’adolescente, lui expliquant que si elle ne revient pas rapidement, ils diffuseront tout sur les réseaux sociaux et dans son lycée. Elle refuse et ses agresseurs tiennent parole.
La victime fait une fausse couche issue de cette tournante dans les semaines suivantes. Et révélera les faits le 30 janvier 2015.
Ils ont écopé d'une peine de 5 mois de prison ferme.

En septembre, des affrontements entre des jeunes de ce quartier et celui de Montconseil avaient fait un mort.

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