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mercredi 19 avril 2017

Préparation déjouée d'attentats islamistes contre des candidats à la présidentielle

A quelques jours de la présidentielle, le pouvoir dit avoir désamorcé un processus d'attentats

Deux terroristes islamistes, Clément Baur et Mahiedine Merabet, ont été arrêtés par la police anti-terroristes.
sondagesokok
Clément Baur et Mahiedine Merabet ont été arrêtés mardi matin,
après plusieurs jours de traque
Depuis une dizaine de jours, ces djihadistes représentaient une menace sérieuse sur la présidentielle. Les services anti-terroristes redoutaient une action contre des candidats et des notes avaient été adressées cette semaine à certains directeurs de campagne.

Clément Baur et Mahiedine Merabet ont été arrêtés mardi matin à la sortie d’un appartement pour étudiants de la Rue de Crimée, dans le 3e arrondissement de Marseille, 

à l’issue de plusieurs jours de traque de toutes les polices spécialisées, raconte la presse. Les deux individus sont en fait originaires du Nord de la France, la Picardie. 

Selon les enquêteurs, ces deux fanatiquesqui ont fait allégeance à l’Etat islamique - , des "revenants" susceptibles d’avoir combattu dans les rangs de l’EI en Syrie, s’apprêtaient à commettre un attentat contre un QG de l’un des candidats à la présidentielle. 
Jeudi dernier, des effectifs du Raid avaient été notamment déployés pour un meeting de François Fillon, laissant supposer que les services spécialisés avaient anticipé une attaque possible.

A la manipulation médiatique de l'opinion s'ajoute désormais l'instrumentalisation du risque terroriste.
Image associéeOrchestrée par Le Canard enchaîné, hebdomadaire anarchiste, et Mediapart, site trotskiste d'information, informés par des procureurs dévoués au gouvernement, la campagne médiatique de délation de ces derniers mois semble bien avoir désigné aux islamistes la cible du candidat de la droite et du centre. Pareillement, les auteurs de l'attentat de Bruxelles sont soupçonnés du projet d'attaque, non seulement du quartier de La Défense, mais aussi de l'institut catholique Civitas.

Or, puisque l'Etat-PS avait donné à croire que Fillon n'avait aucune chance d'accéder au second tour,
les deux terroristes n'étaient pas justifiés à viser ce candidat en particulier, plutôt que Le Pen ou Macron. Si donc les deux islamistes ont voulu neutraliser François Fillon, candidat déclaré sans espoir de second tour, selon leurs inspirateurs, la question se pose de savoir à qui aurait profité le crime.

C’est Fillon qui était visé par l’attentat: pour ISIS, le plus dangereux des candidats est François Fillon. D'autant que les entreprises commerciales de sondages donnent désormais Fillon au coude à coude avec les deux favoris, entre 21 et 24% des intentions de vote, soit dans le mouchoir de poche des 3% de marge d'erreur accordée aux sondeurs.
L'opération anti-Fillon serait entrée dans une nouvelle phase de manipulation de l'opinion: après les pressions judiciaires, la menace terroriste   pour empêcher l'alternance ? 

"Aucune menace n'est écartée", a déclaré le ministre de l'Intérieur.
Clément Baur
Lors d'une déclaration à la presse à la mi-journée, le ministre de l'Intérieur, Matthias Fekl, a parlé de "deux hommes radicalisés, nés respectivement en 1987 et 1993 [ce qui importe peu], de nationalité française [ce qui n'a plus aucun sens], [qui] avaient l'intention de commettre à très court terme, c'est-à-dire dans les tout prochains jours, un attentat sur le sol français".

"Un acte terroriste certain"
, a-t-il ajouté peu après, sans le qualifier d'islamiste, bien que l'un des interpellés soit un musulman "radicalisé", et l'autre converti à l'islam. Le JDD s'est procuré les fiches de recherche de ces deux individus.

"On nous a effectivement prévenus jeudi dernier", confirme une source anonyme de l’entourage d’Emmanuel Macron. 
"On nous a dit que les QG étaient menacés sans savoir précisément lequel [vu l'état d'avancement de l'enquête et des recherches], et on nous a demandé de renforcer la sécurité du nôtre, ce que nous avons fait." 
Même confirmation d’une menace "précise et imminente" dans l’entourage du candidat Fillon : "Nous savions depuis quelques jours qu’il existait une menace précise et qu’un commando était recherché", confiait aussi un proche de François Fillon, samedi

Principe de précaution obligeant, toutes les équipes policières en charge de la sécurité [à l'extérieur des lieux de meetings] des principaux candidats ont reçu en milieu de semaine dernière deux fiches "diffusion urgente" comportant les profils des deux suspects et comportant deux photos pour chacun d’entre eux.

Des individus "dangereux" et "susceptibles d’utiliser une fausse identité"

Des armes à feu et du matériel entrant dans la composition d'explosifs ont été retrouvés lors de perquisitions, mardi 18 avril à la mi-journée, dans le IIIe arrondissement de Marseille, ont indiqué des sources proches de l'enquête.
Pour être plus précis que certains organes de presse, outre ces armes à feu, ce qui a été découvert dans cette résidence qui abrite des étudiants, est un véritable arsenal d'armes de poing chargées avec des balles dans le canon, un fusil mitrailleur, grenade à main, et trois kilos d’explosifs TATP identiques à ceux qui ont servi aux attentats de Paris en novembre 2015, au métro et à l’aéroport de Bruxelles en mars 2016, du matériel destiné à fabriquer des bombes, des masques, une Go-Pro et 8 téléphones, découverts dans l’appartement après l’arrestation des deux musulmans, qu'on nous dits surveillés de très près depuis 15 jours.
Mahiedine Merabet est né le 10 juillet 1987 à Croix (59). Délinquant, avec un casier judiciaire long comme le bras. En octobre 2013, il est arrêté pour trafic de cannabis. La Voix du Nord rapporte que, dans sa voiture, les policiers ont trouvé 1500 euros. Dans son appartement, plus d'un kilo et demi de cannabis et de l'argent en liquide. Le délinquant se défend comme il peut : "Je suis menacé, je dois rembourser des dettes parce que, déjà, je me suis fait cambrioler et que les voleurs ont emporté beaucoup de cannabis et d'argent", explique-t-il alors au juge. Merabet est condamné à 3 ans de prison. Direction la maison d'arrêt de Sequedin. "Il connaissait beaucoup de monde dans la prison", indique un surveillant. C'est là-bas qu'il fait a priori la connaissance de Clément Baur, le jeune homme du Val-d'Oise.
Il s’est rapproché de l’islam qui réclame de tuer les infidèles et mener le djihad, alors qu’il était en prison, à Sequedin. Un surveillant de la maison d’arrêt de Sequedin se souvient que c’était "un détenu très pratiquant."
Son appartement de Roubaix avait été perquisitionné dans le cadre de l’Etat d’urgence en fin d’année 2016. "Des éléments en lien avec la mouvance djihadiste avaient été découverts et l’individu faisait l’objet d’un suivi" [une chance...] ont déclaré des proches de l’enquête : un drapeau de l’Etat islamique, et de nombreux documents de recherche sur le djihad sur l’ordinateur.
Sa fiche avait été distribuée il y a deux semaines aux trois candidats à la présidentielle.
Clément Baur est un Français musulman converti au contact de réfugiés tchétchènes, né le 16 juillet 1993 à Ermont dans le Val-d’Oise, mais aurait vécu en Belgique où l'attentat de Bruxelles (préparé dans le quartier communautariste de Maelbeek) a frappé les esprits. En 2015, sa tante a diffusé un avis de recherche sur les réseaux sociaux. D'après elle, le jeune homme habitait alors à Liège. "Il a 22 ans, 1,84m, résidant habituellement à Liège (Belgique) a disparu le 4/5 janvier 2015 après un dernier appel depuis la Gare St Charles à Marseille (France). Sa disparition a été portée au registre des personnes disparues (ci-dessous), si vous l’avez aperçu, merci de vous rapprocher de la Gendarmerie la plus proche", indiquait-elle alors sur un blog.
Selon L'Express, Clément Baur séjournait depuis dans le département du Nord. "Mais ces derniers temps, Baur faisait régulièrement le voyage vers le Sud de la France.
Selon L'Express, Clément Baur séjournait depuis dans le département du Nord. "Mais ces derniers temps, Baur faisait régulièrement le voyage vers le Sud de la France. Il y fréquentait les milieux tchétchènes", précise l'hebdomadaire, plus bavard que la police.L'Express confirme que Clément Baur et Mahiédine Merabet se seraient connus en détention, en 2016, à la maison d'arrêt de Séquedin, où il purgeait une peine de prison de 4 mois.
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De nationalité française tous les deux, et bien que connus des services de police, ces terroristes étaient recherchés pour "association de malfaiteurs terroristes" suite à des informations obtenues par la DGSI. Le service aurait récupéré un photo montage réalisé par l'un des deux suspects sur lequel, en toile de fond d’une Une du journal Le Monde avec François Fillon figure un fusil-mitrailleur et un drapeau de l’Etat islamique accompagnés d’un lot de munitions formant les mots "La loi du talion".

Le Parquet antiterroriste avait ouvert une enquête préliminaire. Leur fiche de recherche précise qu’ils sont "dangereux" et "susceptibles d’utiliser une fausse identité" et stipule en cas de découverte "de procéder à leur arrestation" et "d’aviser d’urgence la Direction générale de la sécurité intérieure". 
Les deux hommes se seraient radicalisés lors d’un séjour en prison à Sequedin dans le Nord. Mais un stage djihadiste en Syrie apparaît encore plus déterminant.

LIRE PaSiDupes :
Mardi 18 juin 2013 : Taubira délaisse les surveillants de prison au profit des homos

  
Avec la question non maîtrisée du retour incontrôlé - malgré l'état d'urgence en vigueur - de têtes brûlées sur le sol national.

Ce sont les services de renseignement britanniques qui ont informé leurs collègues français Hollande, Cazeneuve et Fekl doivent aux Anglais d’avoir réussi à arrêter les deux islamistes.
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"Les renseignements initiaux sont venus des services britanniques qui ont capturé des informations sur deux individus connus des services de sécurité," a déclaré au Figaro une source proche de François Fillon lequel a été tenu informé du risque imminent, tout en refusant de céder à la peur en portant un gilet pare-balles.

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