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jeudi 2 novembre 2017

Tout est-il permis aux élus du fait de leur genre, de leur croyance et/ou de leur couleur de peau ?

"Nul ne doit accepter le déferlement de haine raciste dont est victime Danièle Obono"

La députée de 'La France insoumise' suscite plusieurs polémiques, mais reçoit le soutien de l'étranger. Demain s'y colle une ONG...

La députée de Paris à l’Assemblée nationale en juin 2017.
Enturbannée, quand ses camarades LFI retirent la cravate
Pour sa défense, le journal Le Monde délègue l'un de ses chroniqueurs d'Afrique : "Les arguments pour débattre de ses idées volent très bas", décrète Hamidou Anne.

L’hebdomadaire français Minute a mis une photo de la députée insoumise Danièle Obono à sa Une avec un titre parodique dans le style de Macron : "Mais qu’on la fasse taire, bordel !" (ci-dessous). Cette expression libre soulève la protestation d'une certaine presse attachée à sa liberté d'expression mais qui ne poussa pas de cris d'orfraie quand la Franco-sénégalaise Sibeth Ndiaye confirma la mort d'une icône blanche française, Simone Veil, en ces termes chargés de respect : "Ouais, elle est dead, la meuf !"De l'impertinence de ces propos sur la personnalité préférée des Français, la presse conçut-elle l'ombre du début d'une horreur au "dernier acte d’une campagne lâche et nauséabonde" visant une survivante de la Shoah ? C'est ce qu'Hamidou Anne ressentit en revanche lors des vives réactions aux comportements discriminants, voire insultants, de Danièle Obono.

Hamidou Anne a le sentiment 
d'un flot de "dénigrement et d’injures depuis plusieurs mois à l’encontre de la députée de 37 ans." Non pas du fait qu'elle soit députée  -et de 37 ans !-, mais il lui échappe que l'engagement anti-Blancs de la députée d'extrême gauche et ses propos sont une provocation et qu'elle donne de la représentation nationale une image déplorable.

Danièle Obono est née au Gabon, et ce n'est pas une faute, d'un père économiste et cadre supérieur à la banque Paribas-Gabon, et y a vécu jusqu’à la préadolescence, quand son père, un opposant au régime d'Omar Bongo fut écarté et que sa famille dut "rejoindre" la France [elle l'aurait 'rejointe", si elle l'avait quittée, soit dit en passant], pays dont elle a acquis la nationalité en 2011 [elle lui a en fait été accordée]. Par tirage au sort ?
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A 20 ans, elle soutenait José Bové et participa au saccage du McDonald's de Millau : les participants au "démontage" n'étaient pas tous des agriculteurs... et la jeune femme se serait radicalisée sur le territoire français, malgré les causes politiques de son arrivée en France.  Deux ans plus tard, elle adhéra à la Ligue communiste révolutionnaire, puis au Nouveau Parti anticapitaliste, trotskiste, où elle intégra la direction du parti (elle souligna alors qu'elle était la seule "Noire" de la direction du NPA), dans lequel elle milita pour un courant interne au NPA qui rejoignit la coalition du Front de gauche.
Lors des dernières législatives, six ans plus tard, la Franco-gabonaise est devenue députée du mouvement La France insoumise (LFI), derrière Mélenchon, mais de justesse, recueillant 50,71 % des voix. Sans doute pour des qualités profondément enfouies, mais surtout parce que la bibliothécaire à la médiathèque Marguerite-Yourcenar dans le 15e arrondissement de Paris (à droite depuis plus de trente ans) fut candidate placée dans une circonscription (la 17e) pluri-ethnique comprenant les quartiers la de la Goutte-d'Or (côté boulevard Barbès) et de La Chapelle, zones urbaines sensibles acquises à la gauche et réputée imprenable, mais conquise sur Daniel Vaillant (PS). 

Obono ferait face à des agressions racistes quotidiennes.

C'est ce que dénonce le chroniqueur du Monde Afrique. 
Damocles se veut le bras judiciaire de Reporters sans frontières
D’abord, ses détracteurs s’offusquent [sic] qu’elle ait signé une pétition parue dans Les InRockuptibles, en soutien à la chanson de rap intitulée 'Nique la France' pour défendre la liberté d’expression au sujet d’une en 2012, aux côtés de nombreuses personnalités françaises marqué à l'extrême gauche (dont Eva Joly, Noël Mamère, Clémentine Autain), des cautions morales probables, pour certains, que personne n’a songé pourtant à inquiéter. Discrimination raciste ?
C’est dans le studio de l’émission 'Les Grandes Gueules' sur les ondes de RMC [BFMTV, groupe Drahi] qu’elle a été incitée à prouver son attachement à son pays d’adoption en clamant un "Vive la France ! ".
Les auteurs du groupe ZEP (Zone d'expression populaire, car l'éducation n'y est pas prioritaire) ont été mis en examen pour "injure publique" et "provocation à la discrimination, la haine ou à la violence" (puis relaxés) pour les vers suivants : "Nique la France et son passé colonialiste, ses odeurs, ses relents et ses réflexes paternalistes / Nique la France et son histoire impérialiste, ses murs, ses remparts et ses délires capitalistes". La plainte avait été déposée par l'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne (Agrif, 1984), une association d'extrême droite, parce qu'elle dénonce les partis-pris de la Licra, du Mrap, SOS- Racisme et "autres associations subventionnées par la tartuferie antiraciste", tel le CRAN. Donc 'conspuable' !
Des mois plus tard, c’est son foulard noué en coiffe "à l’africaine" qui a été jugé scandaleux et déshonorant pour le Parlement français, selon H. Anne. 
"J’élude les accusations sordides lancées par Manuel Valls - dont l'élection à l'Assemblée est contestée par Farida Amrani - de liens avec l’islamisme politique et d’accointances avec les courants antisémites et sur le fatras de sottises visant à la discréditer," éructe Anne. Car, jusqu'à preuve du contraire, on peut être Noir et éructer...
Exemples d'éructations chez LFI : 

Eric Coquerel dénonce des intentions racistes de la part des journalistes  : "Ce qui m’étonne c’est que, depuis 2012, ni moi, ni Olivier Besancenot, on ne nous a jamais parlé de cette affaire. Et Danièle Obono, on lui en parle. Je vais vous dire pourquoi je pense qu’on lui en parle : parce qu’elle est noire. Je pense qu’il y a un racisme patent dans ce qui a été fait. Je suis totalement solidaire avec Danièle Obono. Il y a quelque chose d’absolument d’insupportable au fait d’estimer qu’une personne parce qu’elle est noire, on lui demande de crier : vive la France! Moi, on ne me l’a jamais demandé."
"Il ne reste [à Anne] qu’à ajouter qu’elle garde des bébés blancs  dans son réfrigérateur [serait-ce moins sordide, pour notre Sénégalais, s'ils étaient noirs ?]qu’elle consomme avec du couscous chaque vendredi." Délire morbide de partisan dérangé ?

Militant au périmètre identitaire dérangé

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"L’Insoumise" est victime d’attaques violentes de journalistes et de citoyens, l'animateur Alain Marschall et le chroniqueur Aphatie, affirme Anne, au motif qu'elle serait une jeune femme noire, insiste-t-il - passant au stade supérieur de la paranoïa anti-Blanc - qui, de surcroît, a décidé de ne pas se taire." Certains feraient mieux ! ...
Aphatie fait-il en effet allusion à la couleur de  peau de la députée "composite", où Anne lui fait-il un procès d'intention destiné à tromper ses lecteurs?
Alexis Corbière réagit à son tour. Invité des Grandes Gueules, le squatteur de logement social de la Ville de Paris critique l'attitude de deux animateurs : "Ce que vous avez fait avec Danièle Obono, ce n'est pas bien. Vous avez fait une erreur. Je n'apprécie pas ce que vous avez fait et je suis en colère." Et de renchérir : "C'est un procès d'intention que vous lui faîtes."

Son identité "composite" [est-elle métisse?] est "un problème pour de nombreuses personnes qui vivent encore dans le mythe de la France blanche et chrétienne." L'individu n'est donc pas seulement hanté par des fantômes en noir et blancs et la condition féminine [seulement en milieu blanc?], mais aussi fanatique de la guerre sainte.  "Leur France au périmètre identitaire étriqué peut faire des concessions aux femmes dans le milieu politique – et encore – si celles-ci ont la bonne couleur de peau. Les pourfendeurs d’Obono ne tolèrent pas qu’on confère [par un vote, ça s'appelle "élire"] une écharpe tricolore ou un maroquin [Obono a failli être ministre de la Justice, garde des Sceaux de Mélenchon...] à des "bougnoules", " bamboulas" et autres "nègres" ", débite-t-il, puisqu'il ne s'est pas frotté à la 'négritude', selon Senghor, ou a tout oublié ou rien compris. 

Peut-on critiquer Danièle Obono ? Oui. 

Peut-on s’opposer vigoureusement à ses prises de position ? Oui, quand notamment ici, sur son blog, elle a du mal à exprimer de la compassion vis-à-vis des victimes de Charlie Hebdo. 
Propos de Danièle Obono qui auraient ulcéré Laurent Joffrin !

Et aussi lorsqu’elle évoque et dénonce la censure dont serait victime Dieudonné.
Le 12 octobre 2017, interrogé par Patrick Cohen sur Europe 1, Manuel Valls présenta Danièle Obono comme un exemple de la complaisance d'une partie des responsables de La France insoumise à l'égard de l'islamisme. Pour lui, la preuve en est "quand elle dit qu'elle a plutôt pleuré pour Dieudonné et pas pour les victimes de Charlie". L'ancien premier ministre socialiste évoque ce texte, publié le 11 janvier 2015 -peu après l'attentat contre le journal anarchiste Charlie Hebdo: 

S’y ajoute, le 1er octobre, sa prise de position sur les conducteurs de bus refusant de prendre la relève d’une collègue femme. Là encore, avant même de répondre aux arguments de Mme Obono qui y voit davantage un problème de discrimination et de sexisme qu’une radicalisation relevant de la loi d’exception sur la lutte contre le terrorisme, Jeannette Bougrab l’affuble, sur le plateau de l’émission "La République" de LCI, du qualificatif d’"idiote utile". Certes la députée de Paris commet des maladresses et prend des positions discutables sur des sujets clivants. Mais elle mérite qu’on lui oppose des arguments rigoureux, car elle a choisi le combat syndical, associatif et politique de terrain, fait de bagarres, de coups à recevoir et à donner. [autant de bonnes raisons en soi ?]  Et aussi celui des idées [un peu!].

"Mais nul ne doit accepter le déferlement de haine raciste dont elle est victime."
Obono, une agitée de l'Assemblée
Dans le débat franco-français, l'extrême gauche conservatrice oppose ses tabous idéologiques à la graisse d'oie et casse tous les échanges, faisant obstacle à toutes les avancées. 
Anne ne peut -et ne veut d'ailleurs pas- concevoir le bien-fondé des reproches adressés à une femme qui ne parvient pas à dominer son histoire personnelle et ses démons. Il s'étonne qu' "on lui reproche, de façon parfois hystérique ['on' est "hystérique", et non pas elle], d’être une femme noire qui refuse de se taire, de ne pas se vautrer dans la case de ses origines ou de ne pas exprimer au quotidien sa gratitude vis-à-vis du pays qui l’a accueillie et, l’intégrant symboliquement [sic: elle est députée!] dans sa communauté nationale, lui a donnée sa nationalité. Elle n’est pas dans la célébration vaseuse et candide de cette France universelle qui accueillerait tous les fils de la Terre et leur permettrait de réaliser leurs rêves. Son irrévérence, si précieuse, lui vaut cette campagne infecte, estime le véhément Amidou Anne.

Couleur de peau et origine

"Mais cette cabale odieuse contre Danièle Obono n’est pas inédite." 
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"Les femmes politiques noires et arabes en France sont souvent l’objet d’une réelle stigmatisation," est le présupposé du chroniqueur africain. Un axiome qui autorise à citer en vrac  Rachida Dati, Christiane Taubira ou encore Najat Vallaud-Belkacem, femmes diplômées et brillantes, mais souvent appréhendées selon leur couleur de peau et leur origine, donc haïes pour ce qu’elles sont, s'imagine le jeune perturbé ; elles ont subi de violentes attaques dont les relents racistes étaient évidents." L'évidence, comme l'axiome, dispense de toute démonstration et justification. A noter que Fadela Amara ne fait pas partie du cercle obsessionnel de (Sainte-)Anne.

"Plus récemment, Sibeth Ndiaye est devenue la nouvelle victime de ce que l’essayiste américain Ta-Nehisi Coates appelle "la violence symbolique qu’on inflige au corps noir," poursuit le jeune homme à propos de ses écarts de langage de la chargée des relations de presse d'Emmanuel Macron durant sa campagne présidentielle, puis à l’Elysée. Le père de sa référence a été un membre du Black Panther Party, donc un modéré !!

L’éditorialiste de L’Express, Christophe Barbier, allant même jusqu’à assumer qu’une jeune femme noire, malgré et ses diplômes et son statut de fonctionnaire au cabinet du président de la République français, reste une gamine de cité au langage ordurier. Sauf que Barbier ne parle d'une jeune femme noire pour les désigner toutes, mais de celle-ci, singulièrement. Ainsi, Anne ne s'embarrasse pas de nuances superflues: c'est ce côté rigueur intellectuel qui lui confère toute sa crédibilité.

Les détracteurs de la mélenchonniste ne la pensent digne que de faire la queue devant la CAF ou les Restos du cœur (le chroniqueur ne cite d'ailleurs pas ses sources) inspirant, selon lui, "le dégoût par ci et la pitié par-là, mais nullement de représenter le peuple français". Or, poursuit-il, cette France raciste, misogyne et conservatrice devra subir l’image pendant cinq ans d’une femme noire arborant son écharpe tricolore et siégeant au palais Bourbon." On s'interroge; à force de ressasser les mêmes aigreurs, Anne ne souffrirait-il pas ne de pas être cette femme consacrée par l'acteur le plus mal embouché de la scène politique hexagonale ?

Il y aura d’autres Danièle Obono au Parlement français, dans les ministères et même un jour à l’Elysée", prévient Hamadou Anne. Une promesse de conquête, une menace, car la marche de l’Histoire est ainsi faite : le "sens de l'histoire marxiste observe actuellement le stop... 
"La France blanche, chrétienne, au risque de terroriser certains petits esprits, est finie. Terminée." C'est ce que publie le journal Le Monde sous la signature d'Anne. L’avenir du monde est le métissage qu’avait prédit un illustre Français, qui a siégé dans le même hémicycle que Danièle Obono aujourd’hui [à cela près que c'est Obono qui y siège après lui et lui laisse une toute autre empreinte]: il s’appelait Léopold Sédar Senghor, un poète.
Aimé Césaire ne définissait pas la négritude par rapport à l'homme blanc, ni contre lui : "La négritude est la simple reconnaissance du fait d’être noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture." Pour exister, les "petits esprits" noirs sont en revanche dans la confrontation.

B
ien que publié par le ô combien sérieux et respecté Le Monde (le 18/10/2017), on remarque qu' Hamidou Anne fait partie de ces chroniqueurs qui,  ne fait que s'inspirer de fort près de l'article d'une sombre consoeur blanche, Florence Morel du JDD (lien du 23 juin 2017) quatre mois plus tôt... Plagiat virulent !

Anne est d'ailleurs ne pense pas par lui-même. 
Il est dans le droit fil de l’idéologie raciste anti-blanche d’Houria Bouteldja, autre bibliothécaire chouchoutée par l'Etat, présidente du PIR [Parti des indigènes de la République], ainsi que de son "intellectuel" Saïd Bouamama, auteur principal du brûlot raciste Nique la France. Ils sont équilibrés, on l'a constaté, à la différence de quiconque ne partage pas leurs haines.
L'islamo-gauchiste Hamidou Anne, tout comme Houria Bouteldja ou Danièle Obono, est un raciste non seulement anti Blancs mais également "anti Noirs chrétiens", dans le mépris des centaines de millions d’Africains chrétiens de plus en plus persécutés par l’islam djihadiste, comme eux, intolérant et fanatique.
Ils rivalisent d'inculture ou de négationnisme et refuse de voir que le plus grand système de mise en esclavage de peuples noirs perpétué jusqu’à nos jours est le système islamique.
La vérité, c’est que, élus ou non, ils veulent l’éradication simultanée des blancs et des Noirs chrétiens.
La Cour de cassation vient de casser le jugement de la cour d’appel de Paris qui relaxait les insulteurs et de renvoyer le procès devant la Cour d’appel de Lyon, le 10 novembre.

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