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mardi 10 avril 2018

Nouvelle grève de la fonction publique, le mardi 22 mai : convergence sociale ?

Sept syndicats de la fonction publique dénoncent le projet de réforme et appellent à défendre leur pouvoir d'achat

Déjà à l'origine de la manifestation nationale des fonctionnaires le 22 mars, 
sept organisations syndicales de la Fonction publique ont lancé un appel, le mardi 10 avril, à une nouvelle journée de mobilisation le mardi 22 mai.

La CGT (communiste), FA-FPT (Fédération autonome de la fonction publique territoriale), FO (socialistes, infiltrés d'éléments d'extrême gauche), FSU (socialiste ou communiste, selon la fédération), Solidaires (révolutionnaires trotskistes) la CFTC (réformistes) et les cadres de la CFE-CGC,  dénoncent le projet de réforme de la fonction publique, comme en mars.  L'ensemble des organisations syndicales, mis à part la CFDT fonction publique qui préfère attendre l'issue des discussions avec le gouvernement, dénoncent une absence de dialogue.

Ils appellent à défendre leur pouvoir d'achat

Le gouvernement prévoit la suppression de 120.000 fonctionnaires, d'ici la fin du quinquennat, dans le cadre de son projet de réforme plan Action publique 2022. 
Alain Juppé a affirmé en novembre 2016 que "150.000 emplois [de fonctionnaires] avaient été supprimés avant 2012" et que depuis (Hollande) 60.000 autres avaient été créés. Juppé se fondait en fait sur les objectifs du gouvernement de l’époque et les projets de lois de finances qu’il a successivement voté, mais tous n’ont pas été exécuté :les départs en retraite anticipés ont été parfois moins important que prévus, on n’a pas pu appliquer la règle du un sur deux, et puis parce qu’il y a aussi eu quelques recrutements au ministère de la Justice notamment, ou à la Recherche. Le challenger de la primaire de la droite affirmait que la proposition de son concurrent de supprimer 500.000 postes de fonctionnaires n’était pas crédible: lui, il fixait un objectif plus modeste de 300.000, basé sur l’expérience.Mais Juppé oubliait juste les fonctions publiques territoriales et hospitalières, dont les effectifs ont régulièrement augmenté de 2007 à 2012: 200.000 postes en plus sous le mandat de Nicolas Sarkozy.
Le pouvoir macronien promet aussi de "dynamiser" le dialogue social en touchant aux instances représentatives du personnel, mais que peut-on attendre - en matière de 'dialogue social' - d'un président qui a recouru aux ordonnances,  contournant  le Parlement sur la Loi Travail, et qui promet d'y recourir encore à chaque fois que besoin, de développer le recours aux contractuels, d'introduire une rémunération au mérite et d'imposer la mobilité aux fonctionnaires, en mettant notamment en place un plan de départs volontaires.

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